Hypocrisie, Bêtise et Obscurantisme !

Cela aurait pu être le titre d’un spectacle, d’un film ou d’un débat, mais non…

C’est le constat du mauvais théâtre qui s’est déroulé au Conseil d’Administration de la fin d’année scolaire 2009-2010, du collège Montenard, à Besse sur Issole, dans le Var, en France !

Comme quoi… On est nul part à l’abri de la connerie…

Mauvais théâtre dirigé par la direction du collège Montenard et plus particulièrement, Madame la PRINCIPALE !

Vous voyez… Rien que le nom… Dit comme ça… « Madame la PRINCIPALE »… Putain, ça fout les jetons ! NON ?



Une scène ouverte au public en 2006
peut-être fermée définitivement le 30 juin 2010


Je m’efforcerai tout au long de ce compte-rendu, de garder mon humour, de ne nommer personne par son nom de famille, car si la fonction rend parfois les gens un tant soit peu stupide, ils n’en restent pas moins, certainement, des gens très biens dans leur vie privée.

à noter :
La principale et la Gestionnaire ne sont plus au collège Montenard.
Le nouveau Principal est visiblement très compétant et Actif.
En revanche, le Conseil Général du Var s’étant désengagé de ce type de projet, force est de constater que quand on met en perspective la programmation professionnelle de la cie Sur le chemin des Collines à l’époque et ce qui se passe aujourd’hui dans la salle de spectacle... On se dit...
Quel gâchis !


J’insiste sur le fait que j’assume pleinement ces propos, qu’ils n’engagent que moi, même si l’ensemble des personnes de la cie. les partagent, et que c’est enfin, sain de corps et d’esprit, sous l’effet d’aucune drogue, d’aucune influence, ni d’aucune torture, que je me livre à cet exercice.

C’est dire que je n’ai vraiment pas d’excuses !

Mme la Principale et la direction du Collège Montenard, ont mis fin, par un prétexte bidon,
(pas assez d’interventions pédagogiques à l’intérieur du collège) à la résidence permanente de la Cie Sur le Chemin des Collines, qui faisait un travail de fond, en milieu rural, depuis quatre années, dans le Domaine du théâtre et des arts de la scène.

Nous défendions l’idée, pourtant simple mais un peu folle, je l’avoue, que les populations vivant en milieu rural, avaient le droit d’avoir la culture à leur porte, tout comme elle a son courrier dans sa boite au lettre, sans avoir à faire 100 km aller retour pour aller voir un spectacle.

Que le théâtre, la danse, la musique n’étaient pas réservés aux citadins, ni d’ailleurs qu’aux « Parisiens », que dans un élan d’un enthousiasme débordant, nous pensions que tout le monde devait y avoir accès sans être pénalisé par sa situation géographique.

Nous avions même vu, dans cette belle euphorie, le Conseil Général du Var soutenir cette folle utopie, tant tout ceci était possible et justifié, de créer un lieu de représentation au milieu des vignes, avec une programmation régulière, seul théâtre entre Toulon et Saint-Raphaël à accueillir des spectacles professionnels tout en privilégiant les cie de la région PACA et plus particulièrement du Var !

Un ambrion de quelque chose de fantastique était né, créé pour les populations du Cœur du Var, et ça ne demandait qu’à prospérer à Besse sur Issole, mais c’était sans compter avec la bêtise d’une personne, Madame la principale du Collège Montenard.

Mais commençons par le début si vous le voulez bien et je reprendrai chaque point.



état de propreté dans lequel nous avons laissé les locaux.
Photos prisent le 24 août 2010
après que nous ayons débarrassé tout notre matériel.
Sait-on jamais! dès fois que…



1 - Hypocrisie :

J’avais bien été alerté, dès la fin de l’année 2009, directement ou indirectement, et par la mairie de Besse sur Issole et par le Conseil Général, de l’hostilité que nourrissait Madame la Principale à l’égard de notre résidence au sein du collège Montenard, mais ayant l’habitude de laisser le bénéfice du doute aux personnes que je ne connais pas, et l’ayant interrogé à plusieurs reprises sur ce sujet, comme elle m’avait alors assurée qu’elle ne rencontrait aucun problème avec le théâtre, contrairement au gymnase, m’avait elle dit, avec les associations qui occupaient les lieux en dehors des heures scolaires et qui occasionnaient problèmes de sécurité, de dégradations, de vols etc…

J’avoue qu’a ce moment, je ne m’étais pas formalisé plus que ça, et ce n’est que quand j’ai envoyé notre demande de renouvellement de résidence, que je me suis rendu compte que j’avais eu tort.

Dans un premier temps, Madame la Principale m’a indiqué, je cite : «  qu’elle en avait marre des guerres de services au CG, qu’elle ne voulait pas rentrer dans leur jeu et qu’ils se servaient d’elle pour lui faire porter le Chapeau du non renouvellement de notre résidence »

Vous savez, nous les « artistes », nous sommes un peu parano, donc je croyais aussi dans cette guerre de services, et je lui répondis alors que « justement, en tant que Principale elle était la « principale » décisionnaire, qu’il suffisait qu’elle signe et que si le CG ne souhaitait pas renouveler notre résidence, qu’il prenne ses responsabilités, et là au moins ce serait clair. »

Ha mais oui mais non ! (
lire, amaioiumainon)

Du coup c’est devenu, je cite encore : « de toutes les façons je ne prendrai pas de décisions sans le Conseil d’Administration du Collège »

Comme si le conseil d’administration, sur ce genre de sujet, allait voter contre, si la Principale était pour !

La boucle était bouclée et elle me trimbala par le bout du nez, comme ça pendant plusieurs semaines ! Je ne vous raconte pas alors comment s’est déroulé le fameux C.A., où visiblement les jeux étaient déjà faits, les dés avaient été pipés, le pugilat pouvait commencer !

Si ! Vous voulez que je vous raconte ? Bon allez, d’accord ! d’ailleurs c’est l’objet du deuxième Acte :


le Bar


2 - Bêtise :

Visiblement le terrain avait été bien préparé, enfin c’est ce qu’ils croyaient ! Mais malheureusement pour eux, ça s’est tout de suite vu !

Tout d’abord, par la distance qu’avait pris le Président des Parents d’élèves, avec moi, alors que nous étions les premiers arrivés, j’ai bien compris, par son manque de curiosité à mon égard et sur ma présence, puisque nous ne nous connaissions pas, et à son silence, qu’il savait, lui, qui j’étais. Ensuite, j’ai bien senti, par le manque d’enthousiasme des bouts de doigts mous et furtifs qui me disaient bonjour qu’il y avait… Comment dirais-je… Comme un malaise ! Et pour finir je n’ai pas pu m’empêcher d’être gêné par l’enthousiasme d’une dame, qui visiblement, elle, n’était pas au courant de la situation et qui, en me disant généreusement bonjour, ajoutait : «  alors vous recommencez pour le théâtre l’année prochaine ???? C’est bien je vais vous soutenir » !

La pauvre ! Elle ne savait pas ce qui se tramait… Elle ne savait pas, pourtant, que devant l’adversité elle allait devoir s’abstenir de voter… Elle ne sait pas, encore, que je sais… Mais je sais ! Et je voudrais qu’elle sache que je ne lui en veux nullement ! Qu’elle n’aurait pu rien faire ! Que l’œuvre destructrice de Madame la Principale était en route, et que dans le système actuel qui lui donne les pleins pouvoirs sur des locaux publiques, que vous payez avec vos impôts… Rien, non rien ne pouvait l’arrêter !

ça c’est tout de suite vu, car après avoir quand même écouté patiemment 10 minutes sans entendre ce que j’avais à dire, les critiques ont fusées de toutes part et je me suis rendu compte que non seulement ils ne maîtrisaient pas le dossier, mais en plus ils confondaient le dossier du théâtre de celui du gymnase.

Attaque bille en tête, après que Madame la Principale ait lâché les fauves en disant, « de toute façon pas assez d’interventions pédagogiques »… le Président des parents d’élèves, que je qualifierais « d’âne bâté », si je n’avais pas autant de respect pour cet animal ! Je parle de l’âne bien sûr, et qui dans un tant record a lâché, pardonnez-moi, mais un nombre incommensurable de conneries.

Je cite :

1
ère boulette : « Oui, de toute façon, la salle n’est jamais disponible quand les professeur en on besoin… »

Je me tourne vers la principale : Non non ! La cie. utilise la salle qu’en dehors des heures de collèges et à titre exceptionnel pendant les heures de collèges et avec la permission de la direction

2ème boulette : « Bon et puis il y a toujours des problèmes de sécurité de code de clés qui se promènent »

Je me tourne vers la principale : Non non ! Pas avec le théâtre ( ça c’est avec le gymnase)

3ème boulette : « et puis ça coûtes des heures supplémentaires pour le gardien »

Pendant 2 ans, c’est notre cie. qui a payé le gardien jusqu’au jour où le CG nous a dit que ce n’était pas à nous de le faire… Dont acte

4
ème boulette qu’il aurait mieux fait d’évitez mais qui traduit le comble de la stupidité, quand elle est a des fin purement destructrice : « OUI… Et puis… De toutes les façons, vous faites une programmation très difficile… »

Et de rajouter immédiatement : «  Bon c’est vrai ! je ne suis jamais venu voir un de vos spectacles ! »

À ce moment là, on a envie de répliquer très fort :

« Alors si tu ne sais pas de quoi tu parles ! HÉ BIEN TU FERMES TA GUEU…. CO…ARD ! »
(trouvez les lettres manquantes)

Mais non, on respire, on affiche un petit sourire de circonstance, qui traduit notre stupéfaction devant autant de bêtises, on note au passage que se sont aussi les mêmes arguments de Madame la Principale, qui habite à 80m en face du théâtre et qui depuis deux ans n’a même pas pris le temps de venir voir ce qui se passait dans le théâtre de « son » collège, et qui répand les mêmes rumeurs !

Belle mentalité en vérité ! Bien sûr je plaisante, je tourne ça en dérision, pour ne pas hurler ! car c’est grave ! c’est de la démolition caractérisée bête et gratuite ! Et c’est aussi une atteinte au droit de travailler !

Enfin ! Les dés étaient jetés, c’en était fini de la résidence de notre cie au motif :  « pas assez d’interventions pédagogiques » ! Ils n’avaient même pas relevé, tant leur soif de mise à mort était grande, que nous avions offert cette année, beaucoup plus que quelques interventions pédagogiques en leur livrant gratuitement trois représentations, suivies d’un débat, pour un montant de 7500 euros environ, avec 8 comédiens. Une assistance technique et logistique régulière et une tranquillité, car en quatre ans, notre cie n’a non seulement jamais été source de problèmes, mais a même fait plusieurs fois avancer les choses au niveau de la sécurité du collège.

En fait, je crois avoir compris le jeu de Madame la Principale, assez vite, je dois le dire, même si je voulais lui laisser le bénéfice du doute !

Elle n’a jamais voulu de réelle collaboration avec nous, car ça dérange Madame la Principale quand on utilise les locaux de « son collège » et si elle pouvait virer les associations du Gymnase, elle le ferait aussi! Associations sportives, qui soit dit en passant, elles ne font pas d’interventions pédagogiques pendant le temps scolaire ! Mais elles, elles ont droit, c’est du sport, ce n’est pas subversif comme la culture.

Quand elle est arrivée, elle ne pouvait pas nous virer car notre convention était en cours. Et l’année suivante, elle ne pouvait pas non plus sans montrer son hostilité à notre égard, ou en tout cas à l’égard d’une cie. en résidence permanente. Donc le calcul était simple, on renouvelle la convention pour un an, on demande vaguement plus d’interventions pédagogiques que l’on prétendra insuffisantes, et dans un an on les vire.

Sauf qu’il faut dire que dans un collège c’est un peu comme un gruyer ! Plein de courrant d’air ! Que les langues y sont volatiles, que tout fini toujours par se savoir, se colporter et que fatalement certaines rumeurs comme quoi il ne fallait surtout pas travailler avec nous, nous sont revenu aux oreilles !

Malgré tout j’ai demandé à Madame la Principale, en début d’année 2009, si elle voulait que j’assiste à la réunion des profs pour faire connaissance et voir les possibles…
La réponse a été… NON !
Fin septembre 2009, alors que nous étions en pleines répétitions et que je demandais d’urgence une réunion avec tous les profs de Français la réponse a été… PAS DE RÉPONSES, puis après une deuxième tentative : « Je demande à la professeur principale de vous appeler !»
Et quand enfin mi-octobre Je m’inquiétais de ne pas avoir de nouvelles, elle me rétorque de nouveau, « Je demande à la professeur principale de vous appeler !»
Ce qui fût enfin fait, pas sans mal, et si le courant est passé entre ce professeur, qui s’est démené en catastrophe pour que l’on puisse faire profiter les élèves de notre travail de création pendant que les comédiens étaient là , (
Hé oui ! ce ne sont pas des marionnettes, les comédiens, que l’on sort d’une boite ! Les comédiens ! ça vit ces trucs là ! les comédiens ! il faut en profiter quand ils sont là ! De les comédiens ! Heu.. Alors !)… Et si le courant est passé entre ce professeur et nous, disais-je… Ce n’est certes pas grâce à Mme la Principale, qui je le conçois, « ELLE », est très occupée ! Nous non… Et n’a pas le temps de faire en sorte que ça communique dans SON « Collège » !

Et ça communique tellement mal, que quand fin décembre , je croisais Madame la Principale, alors que nous avions réussi à offrir deux représentations à des classes de 5
ème et de 3ème , que les profs et les élèves avaient trouvé le travail exceptionnel, les débats riches et ouverts, le jeux des acteurs et la mise en scène formidable. Hé bien fin Décembre alors que je croisais Madame la Principale et lui demandais si elle avait eu des retours, elle me répondit simplement… NON !

Elle n’avait même a eu le curiosité, ou l’envie, de savoir comment ça s’était passé !

Je pourrais, continuer à énumérer plein de faits du même genre et rentrer dans un règlement de compte sans fin, tant nous avons été harcelés de mesquineries, souvent initiées par Mme la Gestionnaire, d’ailleurs, qui durant ces quatre années n’a cessé d’essayer de nous pousser vers la sortie et qui déclarait triomphalement, au départ de l’ancien Principal et juste avant que la nouvelle Principale arrive : « C’est bien ! maintenant il ne va y avoir que des femmes à la direction du collège… On va remettre de l’Ordre ! »

Bravo ! Belle mentalité en vérité ! ça rassure de voir que de tels propos sortent de la bouche de gens sensés encadrer, éduquer, nos enfants.

Madame la gestionnaire, n’a toujours pas compris que les hommes ne sont pas tous des cibles à abattre, que l’avenir de la femme et de l’homme est lié et ne pourra s’épanouir que dans la recherche de l’harmonie.

Non je ne continuerai donc pas, car je ne règle pas de compte et je ne revendique rien ! Je ne fais qu’informer de ce qui nous est arrivé.

Alors, pourquoi cette lettre ? Vous avez envie de savoir HEINNN ?


Hé bien, c’est l’objet du 3
ème acte intitulé « OBSCURANTISME »




La loge

3- Obscurantisme

« Quand on veut abattre son chien, on dit de lui qu’il a la rage !

Quand on veut virer quelqu’un qui nous dérange, on fait en sorte de lui dresser des obstacles!

Vous avez fait injure à mon intelligence Madame la Principale !

Je peux être quelqu’un de très stupide, Madame la Principale… Tenez ! Presque aussi stupide que vous ! Vous voyez… Ce n’est pas peu dire…

Mais n’insultez jamais mon intelligence, Madame la principale, ça a le don de me réveiller, de me sortir de ma torpeur de me faire reprendre le combat face aux censeurs, aux destructeurs ! Face à l’OBSCURANTISME !»


Une seule personne du collège est venue voir pratiquement tous les spectacles que nous avons présentés, c’est la documentaliste, mais on ne lui a pas demandé son avis !

Les profs qui ont travaillé avec nous ont apprécié notre travail, mais on ne leur a pas demandé leurs avis !

Pire ! Les élèves qui ont vu nos spectacles et qui étaient ravis, curieux, posant des questions très pertinentes, dévoilant leur maturité… On ne leur a pas demandé leurs avis !

Il est vrai que madame la Principale avait décrété, je cite : « Oui mais « le dernier jour d’un condamné » de Victor Hogo, pour des élèves de troisième, c’est difficile ! ».

C’est ce qu’on appelle un complexe d’imposture Madame la Principale ! Vous n’avez pas à présumer de la capacité de vos élèves, à comprendre ou non, à apprécier ou non, un texte qui de plus se trouve au programme des classe 3
ème, et je n’y suis pour rien je vous l’assure, et que nous avons adapté pour le théâtre afin de le rendre plus ludique !

Les collèges du var, qui ont pu profiter de notre résidence pour voir ce spectacle, et qui non seulement ont apprécié le travail, mais en plus nous ont renvoyé des retours plus que positifs et des élèves et des enseignants… On ne leur a pas demandé leurs avis !

Le public, toujours plus nombreux, qui depuis quatre ans soutient nos créations et notre programmation et qui était ravi de l’ouverture de cette salle, au public… On ne lui a pas demandé son avis !

Les jeunes qui zonaient devant le collège, le samedi et que j’invitais régulièrement au théâtre, pour éviter qu’ils zonent justement… On ne leur a pas demandé leurs avis !

La patronne de la Pharmacie de Besse qui m’a remercié de faire rentrer les jeunes au théâtre… On ne lui a pas demandé son avis !

Le restaurant « La Remise » où, les artistes qui se produisaient au théâtre étaient souvent invités par notre cie… On ne lui a pas demandé son avis !

Les compagnies qui venaient jouer au Théâtre des Collines et qui étaient payées uniquement au prix plateau, c’est à dire, juste les artistes et techniciens, sans amortissement du spectacle, et qui le faisaient aussi pour soutenir notre initiative de théâtre en milieu rural… On ne leur a pas demandé leurs avis !

Enfin, Madame Raybaud, veuve de Monsieur Jean-Louis Raybaud, Conseillé Général du Cœur du Var, et qui a donné son nom à la salle ! Madame Raybaud, qui venait régulièrement voir nos spectacles et qui, comme son mari, soutenait notre action culturelle… On ne lui a pas demandé son avis !

En revanche, à la Mairie de Besse sur Issole et au Conseil Général dur Var qui était favorable à ce qu’au moins nous prolongions notre résidence jusqu’à la fin de l’année 2010, on leur a demandé leurs avis… Mais on ne les a pas pris en compte !

Quel pouvoir dictatorial Madame la Principale ! Votre décision de nous virer des murs du collège Montenard n’est pas sans rappeler celle du nouveau Maire de Cuers, qui, au lendemain de l’élection municipale, n’a pas trouvé mieux comme priorité, que de virer la cie. Orphéon Théâtre, qui faisait un travail de fond depuis 20ans, au seul motif qu’il n’aimait pas son travail !

Nous entrons dans une ère d’obscurantisme, déclanché par la politique culturelle de notre Président et notre gouvernement actuel, et qui n’est possible que par la complicité, ou devrais-je dire, la « collaboration » de gens, qui comme vous, détiennent un petit pouvoir : Celui de nous faire « chi.r » !
(trouvez la lettre manquante)

Cependant, et j’en terminerai pas là, je dois vous remercier Madame la Principale ! Hé oui ! J’ai toujours comparé notre travail à celui d’un artisan. Pour moi, un metteur en scène ou un comédien, est avant tout un ouvrier du spectacle, de la scène, du rêve. Je ne me suis jamais senti artiste, car j’ai toujours eu la conviction que, soit cette appellation était usurpée, soit elle était utilisée à des fins péjoratives ! Hé bien grâce à vous Madame la Principale, grâce à votre acharnement et celui de votre Gestionnaire à nous faire disparaître, devant autant de bêtises, d’irrespect et d’autoritarisme, pour la première de ma vie, je me sens « Artiste » ! Alors… Merci !

Cependant, une lueur d’espoir dans ce noir tableau ! heureusement, tous les profs que j’ai eu le plaisir de rencontrer ces quatre dernières années, sont des gens formidables, convaincus et motivés et ils ont bien du mérite à travailler dans un établissement où règne une aussi mauvaise communication entre eux et la direction.

Allez, juste une anecdote… Un jour, un enseignent m’a appelé au téléphone, « moi », pour savoir si la salle de théâtre était libre et s’il pouvait en disposer ! Là dessus je suis parti d’un large rire, en lui répondant que ce n’était pas à moi à lui donner l’autorisation d’utiliser la salle, que pour ma part j’en avais la jouissance qu’en dehors du temps scolaire et à titre exceptionnel durant les heures scolaires, et qu’il fallait qu’il voit ça avec la direction à qui j’avais dû envoyer au moins 5 fois mon planning, car la plupart du temps, elle ne le retrouvait pas !

Allez ! Une deuxième lueur d’espoir est qu’heureusement, des municipalités ont entendu parler de notre travail et sont prêtes à nous prendre en résidence pour que nous puissions non seulement poursuivre, mais aussi développer, en réelle collaboration, notre action culturelle.



Dernière création de la cie. au théâtre des Collines
« Les fourmis » de Boris Vian



Et le Conseil Général dans tout ça me demanderez-vous ? Hé bien, je dois avouer que quand il s’est agi de prolonger notre résidence, au moins jusqu’à fin 2010 pour que nous puissions terminer notre programmation et notre résidence dans de bonnes conditions, que ce soit, le service des bâtiments et collèges ou celui des affaires culturelles, leur soutien a été insistant et sans faille, mais c’est heurté à un refus catégorique de Madame la principale qui s’est réfugiée derrière la décision du fameux C.A..

Que par la suite, quand j’ai rencontré le service culturel du CG, celui-ci s’est engagé à poursuivre son soutien pour notre action culturelle en milieu rural, comprenant, programmations, animations, enseignements, ateliers, etc…, si une autre municipalité nous prenait en résidence, et que dans tous les cas, il continuerait à soutenir notre cie. pour nos créations. Affaire à suivre donc !

Voilà ! vous savez tout ! Sauf la raison pour laquelle j’écris cette lettre ! Alors voilà…

J’ai bien peur que si je passe sous silence ce coup de force, plus rien ne se fasse dans le théâtre du Collège Montenard en direction du public. Que cette salle redevienne morte, inexploitée, confisquée au contribuable !

En écrivant ces mots, je donne une chance à l’actuelle « Madame la Principale » de me donner tort, en permettant à d’autres compagnies professionnelles de faire, comme nous, un travail de fond, comme celui que nous avons pu faire ces quatre dernières années, et ce, grâce au soutien du Conseil Général !

En écrivant ces mots, je donne une chance à l’actuelle « Madame la Principale », de me contredire, en faisant que ce lieu reste un lieu ouvert, convivial, où continueront à régner, exigence et qualité !


Gilles Ikrelef

« Plus tu essayes de m’écraser… Plus la rage de vivre s’empare de moi ! »


Liste de spectacles et des cies. qui ont joué au théâtre des collines ces quatre dernières années

Année 2010

Le 24 avril 2010 à 20h45 par La Cie sur le chemin de collines et le Chat qui pèche
""Nouvelles" de Vian" d'après Boris Vian spectacle tous publics. Mise en scène: Gilles Ikrelef
Adaptation théâtrale du "blues pour un chat noir" par Françoise Évrard

Le 27 février 2010 à 20h45 “Duo pour Dom Juan” D’après Molière par la cie “Très tôt sur scène”

Les 12 - 14 - 18 et 19 Janvier 2010 Matinée scolaire en direction des collèges “Le dernier jour d’un condamné” de Victor Hugo, mise en scène Gilles Ikrelef, par la Cie Sur le chemin des collines

Année 2009

Le 12 Décembre 2009 à 19h00  par La cie Rêve lune
"JE NE VEUX PLUS MONTER ! SIGNE,LA PETITE BEBETE EN COLERE. "
Création jeune public - tout public à partir de 3 ans.
Pour 2 mains, 1 voix et 9 marionnettes

Le 14 Novembre 2009 à 20h45 par La Compagnie André Neyton
"Du beurre dans les rutabagas" de André Neyton spectacle tous publics.
Mise en scène : André Neyton

Les 16 et 17 Octobre 2009 à 20h45 par La Cie sur le chemin de collines et le Chat qui pèche
""Nouvelles" de Vian" d'après Boris Vian spectacle tous publics. Mise en scène: Gilles Ikrelef
Adaptation théâtrale du "blues pour un chat noir" par Françoise Évrard

le 16 Mai 2009 à 24h45 par “Association P’Silo” 2ème édition
“Avant de disparaître” vidéo expérimentale et débat.

le 11 Avril 2009 à 24h45 par “L’autre Compagnie”
“Le mois de Marie”

le 14 Mars 2009 à 24h45 par la “cie les Menteurs”
“Debout mon fils”

le 14 février 2009 à 24h45 par “Association P’Silo”
“Avant de disparaître” vidéo expérimentale et débat.

le 24 Janvier 2009 à 20h45, Concert de “Laurent Lenn” :
Soutient technique et logistique pour la Mairie de Besse sur Issole

Année 2008

le 13 Décembre 2008 à 19h00, Cie. Mascarille (Marseille), spectacle jeune public:
"Pinocchio"

Le 7 Décembre 2008  dans le cadre du Téléthon Présentation du travail de l’Atelier adultes sous forme de Cabaret “Le Pub en délire”

le 22 Novembre 2008 à 20h45, une création du théâtre National de Nice
"Dissonance Mozart" mise en scène Frédéric de Goldfiem

le 11 Octobre 2008 à  20h45, une création de Abdoulaye Diop Dany :
“Contes Africains”

Le 20 septembre 2008  à  20h45 Présentation du travail de l’Atelier adultes sous forme de Cabaret
“Le Pub en délire”

Le 17 Mai 2008  à  20h45 Présentation du travail de l’Atelier adultes sous forme de Cabaret
“Le Pub en délire”

le 26 avril 2008 à 20h45, “Huit clos” de Jean-Paul Sartre. cie. Uppercuthéâtre

les 14 et 15 Mars 2008 à  20h45, "United Nations ou Renaissance d'une Utopie" de Gilles Ikrelef .

le 2 février 2008 à 20h45, par la cie La Boite à Jouer,
"Histoires d'aimer…" sur des textes de Jacques Prévert

Année 2007

Le 15 Décembre 2007 à 19h00, “Le tour du monde en 80 jours” de Jules Vernes par la cie du Funambule

Le 17 Novembre 2007 à 20h45, “Raconter les hommes” par la cie de danse “L’imparfait”

les 5 et 6 Octobre 2007 à  20h45, "United Nations ou Renaissance d'une Utopie" de Gilles Ikrelef .

le 29 septembre 2007 à 11h00, «Le jeune prince et la vérité» de Jean-Claude carrière par la cie Orphéon Théâtre intérieur

Le 5 mai 2007 : “Le venin du théâtre” cie. André Neyton .

Le 14 avril 2007 “Je suis vivante” Spectacle de Danse, en collaboration avec l’ass. Ireefs wots

Du 26 mars 2007 au 30 mars 2007 : “Artiste au collège” représentation les 29 et 30 mars “Le dernier jour d’un condamné” de Victor Hugo
Le 28 Février 2007 “Loura Dorada” Cie Montanaro concert

Année 2006

le 23 décembre 2006 “La reine des neige” Cie. VaïnaMoïnen

le 2 Décembre 2006 “Double duo” cie. Uppercuthéâtre

le 4 Novembre 2006 “La légende noir du soldat O ” cie. andré Neyton

Les 6 et 7 Octobre 2006 “Le dernier jour d’un condamné” de Victor Hugo ( inauguration du théâtre des collines)